Fangirlinbook award

Je remercie Sandrion d’avoir pensé à moi pour ce tag. Après avoir pris plaisir à lire ses réponses, je me prête au jeu à mon tour.

Ce tag consiste à répondre aux cinq questions posées par la personne qui nous a taguée puis à proposer cinq autres questions à cinq blogueurs/ses de notre choix.

Si tu pouvais faire une réclamation ou une plainte à un auteur, laquelle ferais-tu ?

Je pense que je m’adresserais à Camilla Läckberg dont je n’ai à ce jour lu qu’un polar, « Cyanure », mais alors quelle déception ! Je lui demanderais comment on peut encore écrire des romans policiers aussi prévisibles…

Quels sont les lieux dans lesquels tu n’aimes pas du tout lire ?

Je réponds immédiatement : en voiture ! Je n’ai pourtant aucun problème pour lire dans le bus. En revanche, en voiture je me cantonne à la lecture de la carte routière et joue piètrement mon rôle de co-pilote.

Cite un de tes plus anciens souvenirs de lecture et quelques sensations associées.

Il y a quelques temps j’avais évoqué ici ma lecture de « La biche au bois » quand j’étais en CP, lecture encadrée par ma mère qui avait repéré que je ne me donnais pas réellement la peine d’apprendre à lire. J’en garde le souvenir de moments de calme le soir dans mon lit mais imprégnés de la crainte de buter sur les mots.

Si tu pouvais faire se rencontrer deux personnages de deux livres différents, lesquels et quel serait leur échange ?

Je suppose que j’organiserais une rencontre entre Jeanette Winterson qui n’est pas un personnage mais bel et bien une personne et Annabel. Elles pourraient échanger sur l’acceptation de soi, l’amour, la relation parents-enfants…

Quel auteur contemporain aimerais-tu rencontrer et qu’aimerais-tu lui dire ?

Ah si je pouvais rencontrer Stephen King !

Je lui dirais : « J’ai finalement eu votre nouveau livre. Je l’aime beaucoup… c’est aussi bon que tout le reste. Meilleur, même ! C’est le plus beau ! […] Je suis votre admiratrice numéro un. » *

Les personnes qui ont lu « Misery » comprendront…

Blague à part, je crois que je lui dirais simplement que je redoute le jour où il n’écrira plus.

*  « Misery », éditions J’ai lu. p. 30 et 32

 

J’encourage quiconque à reprendre ce tag sur son blog, dans sa tête, entre amis, au travail… Mais je désigne aussi plus particulièrement Moglug, Noctenbule, Folavril Des bulles et des mots et Aurélia en espérant qu’elles acceptent ce tag.

Voici mes questions :

Quel(le) est l’auteur(e) que tu n’as jamais lu(e) et que tu penses ne jamais lire ?

Quel roman aimerais-tu voir adapté au cinéma ?

Y-a-t-il un livre auquel tu repenses régulièrement, même des années après l’avoir lu ?

Tu préférerais à vie n’avoir plus qu’un seul livre à lire et relire mais qui serait un bon livre, ou avoir encore beaucoup de livres à lire mais tous de mauvais livres ?

Quel livre aurais-tu aimé avoir eu le talent d’écrire ?

 

Une si belle rencontre

J’attendais ce soir depuis plusieurs semaines. Je savais que j’arriverais avec du retard. J’en avais averti mon interlocutrice qui m’avait gentiment répondu « si vous avez envie de la voir, ne vous privez pas ». Et oui j’avais envie de la voir ! Je ne voulais pas rater la rencontre avec Marie-Hélène Lafon qui est venue retrouver son public à quelques kilomètres seulement de chez moi !

C’est passé très vite : 1h15 avant qu’elle ne reparte à la gare.

Nous avons pu échanger sur son écriture qui est « incarnation, le verbe se [faisant] chair » chez elle. Nous avons évoqué ses personnages, l’univers de ses livres qui relèvent de sa réalité à elle. Marie-Hélène Lafon est revenue sur la genèse de certains de ses ouvrages et elle nous en a lu quelques passages : superbe ! En l’écoutant je me disais : voilà ce qu’elle a écrit, très précisément, sur ce ton-là.

Elle a répondu à chacune de nos questions, toujours avec le même soin et le même respect pour nos interrogations qui ont dû si souvent lui être exprimées. Nous avons pu échanger car, bien qu’elle soit très prolixe, elle sait être assez accessible pour permettre à son public de rebondir sur ce qu’elle a dit auparavant sans que celui-ci doive attendre un temps formel de questions-réponses qui lui serait donné.

Je suis enchantée de cette rencontre ! J’ai aimé écouter l’auteure et la femme. Marie-Hélène Lafon parle très bien, elle utilise toujours le mot le plus précis et exact et elle parle juste. Je l’ai sentie sincère et respectueuse du petit public que nous constituions, elle qui rencontre tant d’autres interlocuteurs.

Cette rencontre m’a confortée dans l’idée que Marie-Hélène Lafon est une grande auteure.

Le 1er février c’est BD !

logo BD

Aujourd’hui la BD est à l’honneur, à l’initiative de Sophie

A Angoulême l’heure est à la remise des prix, mais c’est sans préméditation que je serai à contre-courant aujourd’hui. Car je n’ai pas de prix à remettre à une BD qui m’aurait particulièrement convaincue. Je m’étais fixé de lire pour aujourd’hui la série « Mr Nobody », un manga en trois tomes de Gou Tanabe et je n’en ressors pas vraiment emballée.

L’histoire s’ouvre sur l’arrivée en Russie du personnage central de l’histoire, Suzumu Kawai. Il a rendez-vous avec quatre autres personnes dans un motel à moitié abandonné afin de remplir une mission confiée par un certain Mr Nobody : trouver un train de marchandises arrêté en pleine campagne à quelques kilomètres du motel et ouvrir le wagon. Ils trouvent le train, l’ouvrent et un tueur en sort, massacrant trois d’entre eux. Suzumu fuit avec une jeune femme, autre survivante. Débute alors pour lui une course folle afin d’échapper à son mandataire et ses sbires, mais également à la police. Mais Kawai ne cherche pas seulement à sauver sa vie, il cherche aussi la vérité sur ce massacre organisé.

Le scénario de ce manga est bien trouvé et bien développé tout au long des trois tomes. Le lecteur en apprend un peu plus à chaque tome mais doit tout de même attendre la fin de l’histoire pour avoir toutes les clés en main. En revanche, je n’ai pas apprécié le dessin. Les personnages, notamment russes, se ressemblent un peu trop et j’avais parfois du mal à les resituer. La rapidité de l’action et le fait de passer sans cesse d’un personnage à un autre a accentué cet effet.

J’ai quand même lu toute la série, mais je ne pense pas en garder un souvenir impérissable…

Le mardi sur son 31 – 20/01/15

le mardi sur son 31

Je reprends le rdv proposé par Sophie et longtemps délaissé…

Voici donc la phrase que j’ai extraite de la page 31 de « L’annonce » de Marie-Hélène Lafon :

« L’affaire fit grand bruit; l’irréductible Mimi Caté avait refusé l’aide-ménagère proposée par la commune, mais s’apprêtait à rémunérer les services d’une lectrice, une heure par jour et six jours par semaine. »

Le billet sur ce roman ne devrait pas tarder car il se lit très vite, même si j’essaye de l’économiser pour en profiter plus longtemps…

Le vertige de la chute – Walter Mosley

mosley

Leonid McGill est un détective privé qui a pendant de nombreuses années travaillé pour la pègre new-yorkaise. Il essaye à présent de gagner sa vie plus honnêtement, mais il n’est pas facile de se repentir dans le New-York de Walter Mosley… Leonid accepte de travailler pour un avocat et de retrouver pour lui quatre hommes, tous d’anciens voyous. Ils seront finalement assassinés l’un après l’autre… Ce qui semblait n’être qu’une affaire simple et honnête va finalement pousser notre détective dans ses retranchements. La pression est d’autant plus forte pour lui qu’il peut dans le même temps difficilement refuser un contrat proposé par une haute personnalité de la mafia, et qu’il doit empêcher son fils de s’impliquer dans une affaire qui pourrait le dépasser.

« Le vertige de la chute » est un polar très américain. Cela ne tient pas seulement aux lieux de l’action, mais aussi à la culture et aux comportements des personnages. Ils peuvent parfois nous sembler excessifs et certains dialogues n’auraient assurément pas leur place dans un roman policier français. Mais c’est ce qui fait l’ambiance et ce que j’apprécie dans les polars américains qui restent, je le crois, mes préférés (par rapport aux français, notamment).

J’ai vraiment apprécié cette lecture car j’ai eu le sentiment de lire un vrai auteur de polars, et non pas un auteur qui s’y essaye. J’ai apprécié de retrouver les ingrédients du genre mais sans pour autant avoir le sentiment d’avoir déjà lu dix fois les mêmes ficelles. Et j’ai personnellement été tenue dans le flou jusqu’aux dernières pages… (il est vrai que j’ai déjà reconnu sur ce blog être assez bon public à ce niveau !).

Et qui dit New-York, dit… challenge américain chez Noctenbule !

logo mois américain

L’écorchée – Donato Carrisi

ecorchee

C’est le Prix Livraddict-catégorie Noire qui m’a amenée à lire ce roman policier. Il s’agit du deuxième polar de Donato Carrisi, un auteur italien, après le succès rencontré avec « Le Chuchoteur ».

L’intrigue se déroule dans une ville qui n’est pas nommée, à une date qui n’est pas précisée. Mila Vasquez est enquêtrice dans un service appelé Les Limbes et consacré à la recherche de personnes disparues, parfois depuis des décennies. Une série d’homicides commis par des personnes recherchées par les Limbes va contraindre Mila à participer à l’enquête et réveiller en elle ses vieux démons et la peur qu’elle tente d’enfouir depuis l’affaire du Chuchoteur.

J’ai lu ce roman jusqu’au bout mais j’ai pourtant failli l’abandonner ! Il faut attendre la deuxième moitié du roman pour être un peu tenu en haleine. Finalement, l’intrigue se révèle bien pensée mais, selon moi, la mise en route difficile et le manque d’originalité dans la construction des personnages lui font perdre son efficacité. J’ai aussi été gênée par l’écriture, mais je pense qu’il s’agit plutôt d’une traduction malhabile. Certaines phrases sont bonnes du point de vue de la syntaxe mais ne sont pas claires du point de vue du sens, comme si la traductrice s’était appliquée à se rapprocher de l’italien sans vraiment s’interroger sur la pertinence des mots en français. J’ai à plusieurs reprises senti que je lisais une traduction…

Vous l’aurez compris, je n’ai pas été emballée par cette lecture. Il s’agit pour moi d’un polar quelconque et n’ayant pas lu le « Chuchoteur », j’ai été parfois agacée par le grand nombre de références à ce premier titre de l’auteur, un peu comme s’il voulait sans cesse nous rappeler que ce grand succès est de lui…

Je ne publierai mon palmarès 2014 que le 31 décembre mais je ne gâche rien en vous dévoilant qu’il n’y figurera pas…

La marche du cavalier – Geneviève Brisac

LaMarche

« Qu’est-ce que la marche du cavalier ? Un brusque écart sur l’un des côtés de l’échiquier. Une manière d’avancer puis de se retirer de la scène, de se regarder agir après avoir agi, d’inscrire le décalage entre la conscience de la narratrice, et la manière dont elle est perçue : la marche du cavalier traduit une sorte de dédoublement symptomatique de la condition féminine à l’époque de Jane Austen. »

Dans « La marche du cavalier » Geneviève Brisac revient, à travers onze auteures, sur ce que sont la littérature et l’écriture pour les femmes.

Bien-sûr, publier un texte sur ce qu’est être une femme écrivain revient déjà à opérer une différenciation, c’est déjà alimenter l’idée qu’écrire pour une femme n’est pas comme écrire pour un homme. C’est cette différence que Geneviève Brisac veut illustrer tout au long de sa réflexion.

Selon elle, la littérature écrite par les femmes est généralement un reflet du réel :

« Il ne s’agit pas, comme le pensent trop d’importants critiques inconscients de leurs préjugés machistes, de propos de magazines féminins, il s’agit de la matière même de la vie, ni ordinaire, ni pas ordinaire, la vie, faite de soucis d’argent, d’inquiétudes souvent innommables, d’angoisses en mille-feuilles. L’écriture, quand on est écrivain, s’empare de ces objets-là […] pour saisir la matière du monde. » (p.122)

et l’exercice est difficile :

« L’imagination sert aussi à cela. A former les images d’un réel obscurci. Cela requiert et sollicite autant la capacité imaginative, le don d’imaginer, que d’inventer des cités parallèles, des robots galactiques, des potions magiques, des vies de corsaires et de contrebandiers. » (p.40)

Je ne partage pas entièrement l’avis de Geneviève Brisac dans la mesure où les femmes savent aussi écrire autre chose que la réalité. Je pense par exemple à des auteures comme J. K. Rowling ou Enid Blyton qui ont su imaginer des univers peuplés de sorciers, de magie, de trésors etc… En l’occurrence il s’agit de deux auteures pour la jeunesse. Peut-être que les femmes n’ont pas franchi le pas du roman d’aventure pour adultes ? Je pense en tout cas que le jugement de Geneviève Brisac peut effectivement s’appliquer aux femmes écrivains qu’elle a choisi de convoquer dans son étude et qui sont aussi des femmes marquées par leur époque.

« La marche du cavalier » n’est pas uniquement une réflexion sur ce que signifie écrire, pour une femme. C’est aussi une réflexion sur l’écriture (qu’elle soit féminine ou masculine), sur le roman, la littérature. Au cours de ma lecture j’ai bien souvent eu le sentiment de manquer d’expérience de lecture car c’est un texte riche, parfois complexe, qui mérite d’être repris à plusieurs reprises pour être bien compris et nécessite surtout d’avoir lu les auteures auxquelles s’intéresse Geneviève Brisac.

On sent en tout cas de l’admiration dans son écriture qui m’a vraiment donné envie de découvrir ces auteures et de porter sur leurs écrits un regard peut-être moins naïf. D’autre part, même si je regrette l’idée d’une différence entre une littérature écrite par les hommes et une littérature écrite par les femmes, je dois bien avouer qu’il existe encore un écart entre elles et j’en profite pour souligner que le classement opéré la semaine dernière par La Grande Librairie apporte de l’eau au moulin de Geneviève Brisac : seulement deux oeuvres écrites par une femme et une jeune fille figuraient au classement, reflet des souvenirs des lecteurs…

Alors, lisons ou relisons Karen Blixen, Virginia Woolf, Christa Wolf, Lioudmila Oulitskaïa, Rosetta Loy, Grace Paley, Alice Munro, Jean Rhys, Jane Austen, Sylvia Townsend Warner, Flannery O’Connor.

J’ai découvert ce texte grâce au challenge « Geneviève Brisac » lancé par Anis :

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Anthony Browne

Anthony Browne est l’un des premiers auteurs auquel j’ai consacré un billet sur ce blog avec A calicochon.

La littérature jeunesse étant à l’honneur aujourd’hui à l’initiative de Sophie, j’ai choisi de vous faire de nouveau part de mon engouement pour cet auteur incontournable…

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Anthony Browne est un auteur anglais né en 1946. Il a publié son premier album en 1976 : « Through the magic mirror ». Il publie encore aujourd’hui mais continue de réaliser et de vendre des cartes de voeux pour pouvoir se permettre de n’éditer que les livres qu’il trouve importants… Il en a quand même édité environ une quarantaine jusqu’à aujourd’hui !

Je ne présenterai ici que mes préférés.

 

 

 

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Billy se bile (2006)

Billy est un petit garçon inquiet. Il se bile pour tout jusqu’à ne plus pouvoir dormir. Il en parle un jour à sa mamie qui lui offre une solution : une poupée-souci à laquelle Billy pourra confier ses inquiétudes et ainsi s’en décharger pour retrouver un peu de sérénité. Oui mais très vite Billy se bile pour sa poupée… Heureusement, maintenant il sait quoi faire.

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Dans la forêt profonde (2004)

Une nuit le narrateur de cet album est réveillé par un bruit épouvantable. Quand il se lève le lendemain matin son papa n’est pas là et sa maman ne sait pas lui expliquer cette absence. Plus tard, elle l’enverra avec un gâteau chez sa mamie en lui recommandant bien de passer par la route et non par la forêt. Le clin d’oeil au « Petit Chaperon Rouge » est évident mais ce sont bien d’autres personnages de contes que le petit garçon va rencontrer… Voilà un album très agréable à lire avec des enfants déjà assez grands pour connaître leurs classiques. En général ils sèchent toujours sur le même conte…

Hansel et Gretel (2009) et Une autre histoire (2009)

Deux célèbres contes revisités par l’auteur.

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Et si jamais… ? (2013)

Joe est très inquiet. Pour la première fois, il doit aller à une fête d’anniversaire, mais il a perdu son carton d’invitation. Il a peur de ne pas retrouver la maison de son copain, de s’ennuyer et d’être timide… Le lecteur est sur le chemin de la fête avec Joe et sa maman. En passant devant chaque maison de la rue les fenêtres révèlent ce qui se cache derrière les murs et permettent au lecteur de redécouvrir tout ce qui fait la spécificité de l’univers d’Anthony Browne.

***

 

Je n’ai présenté ici que mes albums favoris de l’auteur qui est surtout connu pour avoir donné vie à Marcel :

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L’univers d’Anthony Browne est très riche mais il ne plaît pas à tout le monde : par exemple il met mal à l’aise l’une de mes collègues.

Je préfère largement cela aux produits commerciaux parfois proposés aux enfants et qui présentent tout ce qu’il faut pour être achetés en masse…

 

Défi « Un livre, un lieu »

 

C’est avec grand plaisir que je réponds à l’invitation de Sandrion qui me propose ce tag… et j’en profite pour la remercier une nouvelle fois.

Même s’il est vrai qu’à un livre correspondent souvent plusieurs lieux de lecture, il y a des titres qui nous ramènent invariablement à un endroit précis.


 


 

1er livre/1er lieu : j’avais déjà mentionné sur ce blog l’importance qu’a eu pour moi « Dracula » de Bram Stoker. Quand je repense à ce roman, je me revois tout le temps sur l’ancien canapé en faux velours marrron et fleuri dans la salle à manger de mes parents. J’ai dévoré ce livre et n’ai donc pas eu le temps de le lire dans d’autres lieux.

2ème livre/2ème lieu : un endroit où l’on a (malheureusement) beaucoup de temps pour lire, c’est l’arrêt de bus. Le bus que je prenais avant pour aller travailler ne passait que toutes les 30 minutes et c’est à peu près le temps qu’il faut pour lire un tome d' »Ariol », le petit âne d’Emmanuel Guibert. Je me souviens avoir lu l’un des tomes de la série debout à l’arrêt et m’être dit en montant dans le bus « c’est gagné, je n’ai plus rien à lire pour le trajet… ».

3ème livre/3ème lieu : après un week-end à Brest on ne peut plus pluvieux, venteux et froid, de retour à la maison je me suis mise au chaud dans mon lit pour lire « l’Etang aux libellules » d’Eva Ibbotson. J’ai gardé un bon souvenir de ce moment, mais moins du livre qui ne m’avait pas vraiment plu…

4ème livre/4ème lieu : tout était réuni pour que j’apprécie ma lecture de « La couleur des sentiments » de Kathryn Stockett. Le livre est agréable à lire, j’étais en vacances et j’étais à New-York. Je lisais le soir dans la chambre d’hôtel après en avoir pris plein les yeux toute la journée ! Que du plaisir…

5ème livre/5ème lieu : cet été dans le Périgord. Il faisait 38°C, trop chaud pour marcher en plein soleil. Un après-midi, mon mari et moi sommes restés comater et lire sur un grand tapis de plage à l’ombre de notre couette que nous avions sortie de la toile et posée en équilibre sur les fils à linge. Je lisais le livre-témoignage de Solomon Northup dont a été tiré le film « 12 years a slave ».

 

J’ai découvert en répondant à ce tag que ce sont surtout des livres que j’ai lus une fois adulte qui sont pour moi non pas les plus marquants mais les plus liés à un lieu. Comme quoi…

A mon tour de reconnaître que je suis curieuse en proposant à Miamiou (Délires et des livres), Missycornish (Art de lire), Noctenbule (22h05 rue des Dames), Momiji (La bibli de Momiji) et Lydie (Nos expériences autour des livres) de reprendre, si elles l’acceptent, ce défi…